Les actionnaires minoritaires de l’unité rwandaise KCB devraient  bientot être rachetés par sa banque mère.

Selon les détails, KCB envisage d’acquérir l’année prochaine la participation de 24% détenue par des investisseurs minoritaires dans sa filiale rwandaise Banque Populaire du Rwanda Plc (BPR).

La multinationale bancaire kenyane a récemment acheté 62% du capital de la société londonienne Atlas Mara Limited et 14% supplémentaires de la société de capital-investissement Arise, portant sa participation dans BPR à 76%.

« Notre ambition est d’acquérir les 24% restants l’année prochaine. Nous souhaitons toujours acquérir 100 % de BPR », a déclaré le directeur général de KCB, Joshua Oigara, au Business Daily.

« L’offre est toujours en cours. Nous leur avons fait l’offre après Atlas Mara. Nous attendons encore.”

Un rachat complet de BPR coûtera à KCB environ 6,4 milliards de shillings, si les investisseurs minoritaires se voient proposer les mêmes conditions qu’Atlas Mara, qui a reçu 33 millions de dollars pour sa participation de 62 %.

Atlas Mara obtiendra un montant supplémentaire de 2,8 millions de dollars qui a été reporté.

KCB attend également d’acheter BancABC Tanzanie à Atlas Mara.

« En Tanzanie, nous attendons les derniers retours. Cela a beaucoup retardé », a déclaré M. Oigara.

« Cela nous a pris un an depuis que nous avons annoncé en novembre de l’année dernière. Nous devrions être en mesure d’avoir une vue sur la Tanzanie d’ici la fin de cette année.

Atlas Mara vend ses banques africaines à KCB et à d’autres prêteurs pour lever des fonds afin de payer ses créanciers, dont certains avaient lancé une procédure de liquidation contre la multinationale imaginée par l’ancien PDG de Barclays Plc, Bob Diamond.

Outre les acquisitions au Rwanda et en Tanzanie, KCB est également intéressée par l’acquisition d’une banque en République démocratique du Congo (RDC) où les opérations de change sont une source majeure de revenus pour les prêteurs.

KCB affirme que les acquisitions reflètent sa stratégie d’expansion de ses opérations sur le marché régional.

Les grandes banques dirigées par Equity, KCB, I&M et DTB ont approfondi et étendu leur présence dans la région à la recherche de croissance et de diversification.

L’adoption des services financiers dans les pays voisins est inférieure à celle du Kenya, signalant de futures opportunités de croissance.

La capacité d’offrir des services homogènes aux clients sur plusieurs marchés est également considérée comme un avantage pour attirer et retenir les multinationales.

Les filiales internationales ont contribué à 10,8% du bénéfice net de KCB pour 25,1 milliards de shillings au cours des neuf mois clos en septembre.

KCB prévoit de fusionner BPR et BancABC Tanzanie avec les filiales qu’elle exploite sur ces marchés, augmentant ainsi sa taille et son efficacité.

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