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Les transporteurs mondiaux condamnent l’interdiction de voyager dûe à Omicron

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L’IATA, l’Association du transport aérien international  a condamné les dirigeants mondiaux pour avoir imposé des interdictions de voyager alors qu’ils se précipitent pour réagir à une nouvelle variante de Covid-19 Omicron.

Les transporteurs mondiaux ont déclaré vendredi dans une déclaration conjointe qu’ils rejetaient les nouvelles restrictions de voyage, y compris celles qui limitent le flux de personnes et de biens, car ils “ne feront rien pour empêcher cela tout en infligeant de graves dommages aux chaînes d’approvisionnement mondiales et aux économies locales qui continuent de se redresser”.

L’IATA représente les compagnies aériennes commerciales, la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), l’Union internationale des transports routiers (IRU) et la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF).

Ces groupes représentent environ 20 000 milliards de dollars américains de part du commerce mondial. Cela signifie que les restrictions de voyage d’Omnicron mettent en danger les emplois des travailleurs du secteur de la logistique, tout en nuisant aux économies locales. « Le moment est venu pour les chefs d’État d’écouter les dirigeants et les travailleurs de l’industrie, en prenant ensemble des mesures décisives et coordonnées pour alléger la pression sur la chaîne d’approvisionnement et soutenir une main-d’œuvre mondiale épuisée dans les transports pendant la haute saison des vacances », ont-ils déclaré.

« Les responsables de la santé publique nous disent que nous devons nous attendre à ce que des variantes émergent. Et au moment où ils sont détectés, l’expérience montre qu’ils sont déjà présents dans le monde entier », a ajouté Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

Bien que les interdictions de vol aient affecté le trafic de passagers aériens, les lobbies affirment également que cela pourrait ralentir les livraisons par route ou par mer alors que les pays ferment les frontières aux arrivées étrangères.

Umberto de Pretto, secrétaire général de l’IRU, a déclaré que l’arrêt soudain des voyages commerciaux nuisait aux travailleurs qui « faisaient simplement leur travail pour maintenir le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement mondiales ».

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré la semaine dernière qu’Omicron était une variante préoccupante, mais a demandé aux pays de faire plus de surveillance et d’étudier ses schémas d’infection plutôt que de verrouiller les frontières.

Depuis que l’Afrique du Sud a annoncé pour la première fois une nouvelle variante du SRAS-COV-2, le virus qui cause Covid-19, au moins cinq douzaines de pays à travers le monde ont imposé des restrictions de voyage, y compris l’interdiction générale controversée de tous les voisins de l’Afrique du Sud.

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L’essentiel du protocole d’accord entre le Rwanda et TotalEnergies

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TotalEnergies a récemment signé un protocole d’accord avec Rwanda Development Board (RDB) en vue de déployer son offre multi énergies et contribuer au développement du secteur énergétique 

La signature a eu lieu à l’occasion d’un déplacement de Patrick Pouyanné dans le pays, le 31 Janvier 2022.

TotalEnergies et Rwanda Development Board, l’organisme public rwandais chargé d’accélérer le développement économique du Rwanda, ont signé un protocole d’accord (MoU) en vue d’une collaboration sur des projets liés au secteur de l’énergie. L’accord couvre notamment :

  • la commercialisation de produits énergétiques pour la mobilité, y compris la recharge électrique des véhicules ;
  • la fourniture de GPL pour substituer au brûlage de biomasse ;
  • la production d’hydro-électricité renouvelable ;
  • le développement de solutions de stockage d’énergie pour le réseau électrique;
  • le développement de puits naturels de carbone ;
  • la mise en œuvre de programmes d’éducation et de formation sur les nouvelles énergies et la transition énergétique.

TotalEnergies a également annoncé la création de la filiale TotalEnergies Marketing Rwanda Ltd, et l’ouverture d’un bureau permanent à Kigali.

“Cet accord de collaboration illustre la volonté de TotalEnergies de déployer sa stratégie multi-énergies en Afrique, particulièrement au Rwanda, un pays dont l’économie est en plein essor”, a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies.

” Nous sommes heureux de saisir cette opportunité de collaborer avec le Rwanda et de contribuer au développement du secteur énergétique du pays, en ligne avec l’ambition de TotalEnergies de devenir une entreprise globale multi-énergies”.

“La collaboration avec TotalEnergies dans le secteur de l’énergie, notamment l’investissement qu’ils feront dans le stockage d’énergie propre, la distribution, les partenariats avec nos entreprises du secteur privé au Rwanda et au-delà, arrive à point nommé pour un pays qui place l’environnement au cœur de ses stratégies de développement. De plus, le transfert de compétences dans des domaines critiques tels que les énergies renouvelables et la transition énergétique contribuera sans aucun doute au développement d’une expertise locale dans le secteur de l’énergie.” a déclaré Clare Akamanzi, PDG du Rwanda Development Board.

TotalEnergies est une compagnie multi-énergies mondiale de production et de fourniture d’énergies : pétrole et biocarburants, gaz naturel et gaz verts, renouvelables et électricité. Ses 105.000 collaborateurs s’engagent pour une énergie toujours plus abordable, plus propre, plus fiable et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, TotalEnergies inscrit le développement durable dans toutes ses dimensions au cœur de ses projets et opérations pour contribuer au bien-être des populations.

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Recherché au Rwanda, Le fondateur de DN International finalement arrêté à Nairobi

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L’investisseur kényan Nathan Loyd Ndung’u a été arrêté à Nairobi à la demande d’Interpol, poursuivi pour fraude au Rwanda lié à son entreprise DN International Ltd.

Il a été immédiatement traduit devant le tribunal mercredi le 2 février, en attendant la décision du juge concernant la libération provisoire.

Le parquet a exigé que l’investisseur ne soit pas libéré sous la caution, car il aurait pu fuir. La situation peut se compliquer de nouveau car il a la double nationalité du Kenya et celle des Etats Unis, et le Rwanda n’a pas signé la traité d’extradition avec les USA.

Le verdict du juge du tribunal de Milimani sera rendu le vendredi 4 février 2022.

Ndung’u avait été condamné à cinq ans de prison par contumace en 2012 après avoir été reconnu coupable de fraude, en relation avec un village moderne surnommé Green Park Villas dans le district de Gasabo.

C’est en 2010 que DN International a lancé le projet de construction de plus de 50 maisons modernes d’une valeur de 75 millions de Frw chacune. Il devait coûter 6,2 millions de dollars sur huit hectares.

Malheureusement, il l’a laissé inachevé et n’a pas remboursé la KCB Bank ses prêts, et même sans payer pour ses fournisseurs et les simples travailleurs.

I avait été arrêté par la police rwandaise et puis libéré sous caution. Entre-temps, il a fui le pays en 2011 et depuis recherché Interpol.

Ensemble, les plaignants ont poursuivi DN International, réclamant une indemnisation de 780 de Frw.

En 2020, la Haute Cour commerciale a décidé que DN International devait être liquidée, afin de rembourser les dettes restantes par la vente aux enchères de ses patrimoines.

Il est rapporté que des actifs d’une valeur de 781 801 000 Frw ont été vendus. Les parcelles vendues sont à 50 % alors qu’une maison coûte 60 millions de Frw.

Au moins depuis le 1er décembre 2021, toutes les personnes ont reçu 40 % de payements réclamés.

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Le Rwanda rouvre sa frontière avec l’Ouganda

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Le gouvernement rwandais a annoncé, vendredi, la réouverture, dans trois jours, du principal poste-frontière avec l’Ouganda. Fermé depuis 2019, Gatuna est une importante route commerciale terrestre.

Cette annonce intervient moins d’une semaine après la visite à Kigali du fils du président ougandais, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, en même temps le conseiller présidentiel principal pour les opérations spéciales et commandant des forces terrestres, le 22 janvier 2022.

Le gouvernement rwandais a confirmé qu’après cette visite, il a pris note qu’il existe un processus pour résoudre les problèmes soulevés par le Rwanda, ainsi que les engagements du Gouvernement ougandais à lever les obstacles restants.

“A cet égard et conformément au communiqué du 4e Sommet Quadripartite tenu à Gatuna/Katuna le 21 février 2020, le Gouvernement du Rwanda souhaite informer le public que le poste frontière de Gatuna entre le Rwanda et l’Ouganda sera rouvert à partir de 31 janvier 2022,” lit le communique.

“Comme c’est le cas pour les autres postes frontaliers terrestres du pays, les autorités en charge de la santé du Rwanda et de l’Ouganda travailleront ensemble pour mettre en place des mesures nécessaires pour faciliter les déplacements dans le contexte de la COVID-19,” ajoute-t-il.

Le texte conclut que le gouvernement du Rwanda reste attaché aux efforts en cours pour résoudre les problèmes en suspens et estime que l’annonce d’aujourd’hui contribuera positivement à la normalisation rapide des relations entre les deux pays.

Peu après la rencontre entre le général Muhoozi et Président Kagame, Yoweri Museveni, le président ougandais, a annoncé le remplacement du puissant chef du renseignement militaire, general major Abel Kandiho, en poste depuis 2017.

Ces dernières années, des responsables rwandais avaient accusé Kandiho de collaborer avec des dissidents pour enlever des citoyens rwandais en Ouganda.

Ce général fait l’objet de sanctions américaines en raison de son implication présumée et de celle de ses services dans de graves violations des droits de l’Homme. Ces allégations rassemblent ceux des Rwandais en Ouganda.

Certains analystes disent que cette décision est liée à la volonté de restaurer des relation de deux pays, même si le porte-parole de l’armée ougandais a évoqué d’un “transfert de routine et réaffectation”.

Décision saluée

Certains hommes d’affaires, dont Dennis Karera, le fondateur du Gold Capital Investments et propriétaire du Kigali Heights, ont salué cette décision.

“East African Business Council tient avec la plus haute estime S. E. Paul Kagame et le lieutenant-général Muhoozi pour la conversation héroïque qu’ils ont eue et qui a porté ses fruits en quelques jours. Nous vous saluons du haut du mont Kilimandjaro, le plus proche de notre QG. Beaucoup plus d’actions réciproques attendues,” a-t-il réagi sur Twitter.

Après certaines réunions quadripartites entre le Rwanda et Ouganda avec les presidents de la République démocratique du Congo et Angola comme médiateurs, les quatre chefs d’etat sont réunis à la frontière de Gatuna/Katuna le 21 février 2020.

Le Sommet avait recommandé que la République de l’Ouganda vérifie, dans un délai d’un mois, les allégations de la République du Rwanda concernant les actions des forces hostiles au Gouvernement rwandais, depuis son territoire.

Si ces allégations sont prouvées, le gouvernement ougandais devrait prendre toutes les mesures pour les arrêter et les empêcher de se reproduire.

Une fois cette recommandation remplie et communiquée aux Chefs d’Etats, les facilitateurs devraient convoquer dans 15 jours, un Sommet à Gatuna/Katuna, pour la réouverture solennelle des frontières et la normalisation subséquente des relations entre les deux Pays.

Malheureusement, le calendrier n’a pas été respecté.

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