Crime
Un braconnier est arrêté après avoir tué un hippopotame


Jean Claude Hakizisuka, 39 ans, braconnier présumé, a été arrêté mercredi 1er décembre dans le district de Gatsibo avec 15 kg de viande d’hippopotame.
Hakizisuka a été arrêté dans le village de Nyamwiza, cellule Munini, dans le secteur de Rwimbogo avec la viande après avoir tué l’hippopotame dans le parc national de l’Akagera.
Le porte-parole de la police de la région de l’Est, l’inspecteur en chef de la police (CIP) Hamduni Twizeyimana, a déclaré que le suspect avait été appréhendé en flagrant délit alors qu’il rentrait chez lui avec un sac de viande d’hippopotame.
“Hakizisuka a été intercepté en provenance du parc national de l’Akagera vers 19h30, suite aux informations fournies par les habitants”, a déclaré le CIP Twizeyimana.
Il a mis en garde contre l’abattage d’animaux protégés dans les zones classées
Hakizisuka ainsi que l’exposition ont été remis à RIB à la gare de Rwimbogo pour la poursuite de la procédure judiciaire.
S’il est reconnu coupable, il est passible d’un emprisonnement d’au moins cinq (5) ans et d’au plus sept (7) ans et d’une amende d’au moins cinq millions de francs rwandais (5 000 000 FRW) et d’au plus sept millions de rwandais. francs (7 000 000 FRW).
Crime
50 témoins seront entendus dans l’affaire du génocide de Muhayimana

Environ une cinquantaine de témoins devraient donner leurs dépositions aujourd’hui en France accusant Claude Muhayimana pour son rôle dans le génocide contre les Tutsis qui a été perpétré par les Tutsis à Bisesero et dans les quartiers de Kibuye.
Les témoignages du TPIR considèrent Bisesero comme l’un des pires lieux de l’horreur du génocide contre les Tutsi.
Parmi les témoins, 15 rwandais témoigneront devant les juges de la cour d’assises de Paris dans cette affaire d’un mois.
Lors de la dernière session, les juges ont reporté l’audience car les témoins ne pouvaient pas voyager pendant les restrictions de voyage de Covid-19.
Son cas fait suite à ceux du capitaine Pascal Simbikangwa, condamné en 2016 à 25 ans de prison, et des anciens maires Octavien Ngenzi et Tito Barahira, condamnés en 2018 à la réclusion à perpétuité à l’issue d’un procès conjoint.
Les systèmes judiciaires français lui confèrent une compétence universelle pour la poursuite des crimes contre l’humanité.
Lors de la dernière audience, Muhayimana, 60 ans, et un ancien hôtel ont été accusés de complicité de génocide ainsi que de crimes contre l’humanité pour avoir fourni aide et assistance. Les accusations sont basées sur le fait qu’il a transporté des milices hutues vers les sites de tuerie dans les régions de Kibuye.
Les juges français ont rejeté les charges retenues contre Claude Muhayimana pour le massacre de l’église de Kibuye le 17 avril 1994, où près de 2 000 Tutsis ont été tués.
IBUKA France a déclaré dans un communiqué qu’elle était heureuse que le procès de 10 ans ait enfin eu lieu.
Egide Nkuranga, président d’Ibuka, la fédération des rescapés du génocide, a déclaré que le procès avait été entravé par différentes raisons politiques au cours des dernières années, mais que maintenant la France a manifesté son intérêt pour collaborer à l’impunité.
L’homme de 60 ans a fait l’objet d’une enquête en décembre 2011 lorsqu’un mandat d’arrêt a été émis contre lui mais il a été arrêté en 2012 sur son lieu de travail dans la ville de Rouen et placé sous extradition et a été libéré plus tard et à nouveau arrêté en 2014.
CORONA VIRUS
Ils sont poursuivis pour falsification de documents certifiant le test de Covid-19

Le Bureau Rwandais d’Investigation (RIB) en sigle, a arrêté trois personnes soupçonnées de possession et de vente de faux documents, via les services d’Irembo.
Des documents falsifiés figurant des diplômes d’études secondaires, des examens de test positifs COVID 19 pour les étrangers, des pièces d’identité et un certificat universitaire certifiant que l’étudiant a terminé les cours. Le porte-parole du RIB, le Dr. Thierry B. Murangira déclare : « L’un s’occupe de chercher des clients, l’autre falsifie des documents, et l’autre les photographie et les imprime». Il a dit que dans la recherche de ces personnes, les matériaux ont été trouvés dans divers endroits utilisés pour faire ces documents. Le Bureau d’investigation (RIB) exhorte les auteurs de ces crimes à les arrêter, sinon et ils seront poursuivis et punis.
Il exhorte également à toutes les entreprises d’être prudentes et vigilantes chaque fois qu’elles reçoivent des documents, qu’ils soient délivrés par des institutions publiques ou privées, de les inspecter au préalable et de demander aux entreprises qui ont délivré ces documents s’ils sont authentiques. L’article 276 du Code pénal dispose généralement que quiconque, par fraude, écrit de fausses documents ou fait une fausse déclaration est considéré comme un auteur. S’il est reconnu coupable par un tribunal, il sera condamné à une peine d’emprisonnement d’au moins cinq (5) ans mais n’excédant pas sept (7) ans et d’une amende d’au moins trois millions (3 000 000 frw) mais d’au plus cinq millions (5 000 000 frw ) ou une seule de ces pénalités.
L’article stipule également que quiconque sait qu’un document est un faux, l’utilise de quelque manière que ce soit, commet un crime et est passible des peines ci-dessus.